En plus des éléments produits dans le cadre de notre action auprès du Conseil d’Etat afin de demander des mesures d’urgence de protection des personnes en situation de vulnérabilité face au risque épidémique et aux atteintes à leur droit à la santé et à la dignité résultant des lacunes de la loi d’urgence sanitaire, l’association Tous Migrants lance un appel aux témoins pour documenter les carences suivantes :
- L’absence de politique et de moyens de dépistage systématique des personnes en situation de précarité, ainsi que des personnes intervenant auprès d’elles, professionnels ou bénévoles ; - Le manque de matériels de prévention, notamment en termes de masques, gants, gel hydroalcoolique ; - L’absence de moyens spécifiques d’information, accessibles et compréhensibles par les personnes en situation de grande précarité, concernant les mesures sanitaires ; - Le manque de lieux d’hébergement permettant aux personnes les plus démunies de satisfaire aux obligations découlant de l’état d’urgence sanitaire ; - Le manque de moyens permettant d’assurer les aides nécessaires aux personnes en situation de précarité dans le contexte d’état d’urgence sanitaire et de l’arrêt de nombreuses activités ; - Le défaut d’accès aux soins pour les personnes dépourvues de couverture maladie. Alors, si vous êtes ou avez été témoin de ces lacunes, merci de nous adresser à tousmigrants@gmail.com le formulaire d'attestation de témoin complété, disponible ici : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R11307?fbclid=IwAR1RTfaW5jutrylDEY_9-tss6Lw8felxWxie0RB7i7SiDPVSgNJ1yLTyVuw Les témoignages doivent être précis, datés et circonstanciés. Un témoin relatant des faits inexacts peut être poursuivi en justice. D'avance, merci pour votre aide ! Communiqué de presse
Par une requête en référé liberté auprès du Tribunal administratif de Marseille, les associations Tous Migrants, Réseau Hospitalité et Médecins du Monde ont demandé à la justice d’organiser la mise à l’abri immédiate de 23 mineurs isolés dans des locaux adaptés à leurs besoins spécifiques, si nécessaire par la réquisition de lieux d’hébergement, de façon à permettre le respect des règles de prévention de la pandémie liée au Covid-19. Le Tribunal administratif de Marseille enjoint au préfet des Hautes-Alpes d’assurer l’hébergement d’urgence des 23 jeunes migrants isolés. + D'INFOS Télécharger le communiqué Consulter l'ordonnance rendue le 3 avril 2020 par le Tribunal administratif de Marseille Lire l'article publié sur le site de Tous Migrants "Gap : mineurs en danger" Alors que le continent européen fait face à l’épidémie de coronavirus, les pouvoirs publics portugais ont annoncé, samedi 28 mars, la régularisation temporaire des immigrés en attente de titre de séjour à partir du lundi 30 mars. Une mesure exceptionnelle et temporaire pour les protéger du Covid-19.
Lire l'article de Mediapart "Le Portugal, laboratoire européen de la gauche, mise sur la solidarité" Lire ou écouter la chronique sur France Inter " Le mystère portugais face au Covid-19" Lire sur RFI : "Le Portugal régularise ses immigrés pour les protéger du coronavirus" Bonne nouvelle : le tribunal exige la mise à l'abri des 23 mineurs confinés au squat de Gap3/4/2020
Ce vendredi 3 avril 2020, le tribunal administratif de Marseille a donné raison aux associations Tous Migrants, Soutien Réseau Hospitalité et Médecins du Monde qui avaient déposé il y a quelques jours une requête en référé-liberté contre la carence de la Préfète des Hautes-Alpes à mettre à l'abri 23 mineurs non accompagnés dans le contexte de crise sanitaire lié à l'épidémie de Covid 19 (voir article précédent : " A Gap, mineurs en danger") Aujourd'hui, la juridiction reconnait une carence dans l’accomplissement par les services de l'Etat de leur obligation d’hébergement d’urgence. Il est enjoint au préfet des Hautes-Alpes, dans un délai de 8 jours à compter de la notification de la présente ordonnance, d'assurer l'hébergement d’urgence des 23 jeunes gens identifiés sur la liste communiquée par les requérantes, qui devra être actualisée, jusqu’à ce que le juge des enfants ait statué sur leur minorité réelle, ou, si elle intervient antérieurement, jusqu’à la fin officiellement déclarée de l’état d’urgence sanitaire en France. Consulter la décision du tribunal Face aux conséquences dramatiques de l'épidémie sur les populations les plus vulnérables, les associations Tous Migrants, le Réseau Hospitalité, Chemins Pluriels et Utopia 56, épaulées de juristes, ont déposé le 1er avril un référé-liberté auprès du Conseil d'Etat.
Ce référé est complémentaire de celui déposé par les professionnels de santé le 30 mars 2020. Les associations demandent :
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Juin 2021
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