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© Juliette Pascal


Quatre ans après sa mort , nous demandons toujours vérité et justice pour Blessing !


Le 9 mai 2018, le corps d’une jeune femme est découvert dans la Durance au barrage de Prelles, une dizaine de kilomètres en aval de Briançon (Hautes-Alpes, France). La jeune femme est identifiée quelques jours plus tard comme étant Blessing Matthew, âgée de 21 ans et originaire du Nigeria.

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Elle avait été vue pour la dernière fois le 7 mai, entre 4 heures et 5 heures du matin, alors que des gendarmes mobiles tentaient de l’interpeler avec ses deux compagnons de route, Hervé S. et Roland E, dans le hameau de La Vachette, situé au pied du col de Montgenèvre, à proximité de la frontière franco-italienne.


Au-delà de la douleur de sa famille et de ses deux compagnons de route, la mort de Blessing a suscité une vive émotion dans le Briançonnais. Elle a concrétisé les craintes, maintes fois exprimées par la société civile, concernant la militarisation de la frontière haute-alpine et ses conséquences dangereuses pour les personnes exilées. C’est le premier cas documenté de personne exilée décédée dans le Briançonnais, depuis la décision du gouvernement français de rétablir les contrôles fixes aux  frontières en 2015.
 

Ce drame intervient dans un contexte de très vives tensions.

Le 22 avril 2018, alors que le groupuscule suprémaciste Génération Identitaire occupe le col de l’Échelle, trois personnes venues manifester leur solidarité avec les personnes exilées sont arrêtées et placées en détention provisoire. Le même jour, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, décide de l’envoi de renforts immédiats des forces de l’ordre à la frontière. C’est ainsi qu’est déployé dans le Briançonnais, le 24 avril, un escadron de gendarmerie mobile de Drancy dont plusieurs membres seraient impliqués dans la poursuite et la chute dans la Durance de Blessing Matthew.

Les témoignages des personnes exilées recueillis à Briançon attestent fréquemment de pratiques de course-poursuites, de mise en danger, et de violences physiques et verbales de la part des gendarmes mobiles, de la police aux frontières et des militant·es de Génération Identitaire. C’est dans ce contexte que survient la disparition de Blessing Matthew, le 7 mai 2018, puis la découverte de son corps deux jours plus tard.

Le 14 mai 2018, suite à la mort de Blessing, Tous Migrants adresse un signalement auprès du Procureur de la République de Gap, exposant les faits rapportés par les personnes qui l’accompagnaient le jour de sa disparition, ainsi que les possibles infractions des forces de l’ordre : mise en danger délibérée de la vie d’autrui, homicide involontaire, violence volontaire, non-assistance à personne en danger, discrimination d’une personne en raison de son apparence. Ce signalement  est suivi par le dépôt d’une plainte, le 25 septembre 2018, par la famille de Blessing.

Un an plus tard, un communiqué de presse du procureur de Gap, transmis le 7 mai 2019, informe que le parquet a classé sans suite cette enquête au motif d’absence d'infraction. Suite à cela, l’association Tous Migrants se constitue partie civile pour soutenir la demande de vérité et de justice de la famille de Blessing. Le 15 novembre 2019, le procureur de Gap prend des réquisitions de non-recevabilité de cette constitution de partie civile, et de non-lieu ab initio concernant la plainte de la sœur de Blessing. Ces réquisitions sont confirmées par l’ordonnance du 18 juin 2020 du doyen des juges d’instruction du tribunal de Gap, puis par la décision du 9 février 2021 de la chambre d’instruction de la cour d’appel de Grenoble.
 
La démarche en justice de Tous Migrants aux côtés de la famille de Blessing a au moins permis à l’association de prendre connaissance du dossier d’enquête du procureur, et notamment des déclarations des gendarmes mobiles. Tous Migrants a analysé ces déclarations et constaté leurs nombreuses incohérences, contradictions et zones d’ombres, notamment au regard de la topographie des lieux, des conditions de visibilité et du déroulement des événements. L’association a également constaté que les gendarmes enquêteurs ne semblent pas avoir examiné en détail ces incohérences et contradictions, ni cherché à clarifier les zones d’ombre, ni tenté de reconstituer le déroulement précis des faits et gestes des gendarmes mobiles. Bien au contraire, ils ont délivré un récit qui nous parait occulter ces incohérences, contradictions et zones d’ombre au profit d’un plaidoyer pro domo.

 
Tous Migrants a alors contacté Border Forensics afin que leur équipe de chercheur·es puisse mobiliser les méthodes d’analyse spatio-temporelle développées dans le cadre des enquêtes déjà menées auparavant, notamment en Méditerranée. Border Forensics a mené sa propre contre-enquête, en collaboration avec Tous Migrants et grâce à la contribution fondamentale d’un des compagnons de route de Blessing Matthew, Hervé S. L’analyse de Border Forensics, a permis, grâce au témoignage précis et cohérent d’Hervé S. in situ, de confirmer et de préciser la reconstitution des événements. Selon ce témoignage, en poursuivant Blessing, les gendarmes l’ont mise en danger, menant à sa chute dans la Durance et à sa mort.



vidéo d'introduction à la contre-enquête
vidéo d'analyse : témoignage in-situ


De plus, Border Forensics a réalisé une analyse spatio-temporelle des déclarations des gendarmes qui a fait émerger les nombreuses omissions, contradictions et zones d’ombre de l’enquête de police judiciaire concernant les conditions qui ont mené à la mort de Blessing. L’analyse produite remet ainsi en cause les conclusions de l’enquête de police judiciaire disculpant les gendarmes.


vidéo d'analyse des contradictions des gendarmes


Le témoignage d’Hervé S. et l’analyse spatio-temporelle des déclarations des gendarmes mobiles, constituent des éléments nouveaux qui permettent à la famille de Blessing de demander la réouverture de l’instruction judiciaire, ce que vient de faire Maître Vincent Brengarth. 


Seule la réouverture de l’instruction pourra déterminer de manière définitive les événements ayant mené à la mort de Blessing et d’établir les responsabilités. Quatre ans après le drame, il est urgent que la justice française réponde enfin à la demande de vérité et justice de la famille de Blessing. « Ma soeur continuera de hurler et hurler » tant que justice ne sera pas faite, dit sa soeur Christiana Obie.



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Nous rappelons qu’à ce jour, que ce soit pour la mort de Blessing ou pour d’autres personnes exilées décédées à cette frontière, aucune responsabilité n’a été déterminée. Les pratiques de mise en danger à la frontière des personnes en exil par les forces de l’ordre ont ainsi pu être perpétrées sans entrave. 
 
Une dizaine de jours après la disparition de Blessing Matthew, le 18 mai 2018, une seconde personne exilée a été trouvée morte à quelques kilomètres seulement de La Vachette : il s’agit de Mamadi Condé, un homme de 43 ans, de nationalité guinéenne. Depuis la mort de Blessing et de Mamadi, et du fait de l’aggravation de la politique de militarisation de la frontière et de refoulements systématiques des personnes exilées aux mépris de leurs droits, cinq autres décès et une disparition certaine sont survenues dans le même secteur, entre les Hautes-Alpes françaises et la Vallée de Suse côté italien : Mohamed Fofana (25 mai 2018), Douala Gakou (15 novembre 2018), Tamimou Derman (7 février 2019), Mohamed Ali Bouhamdi (7 septembre 2019), Mohammed Mahayedin (22 juin 2021), Fathallah Belafhail (2 janvier 2022), Ullah Rezwan Sheyzad (26 janvier 2022). S’ajoutent toutes les personnes gravement blessées, parfois mutilées et handicapées à vie. 

C’est également pour que cessent les pratiques mortifères de contrôle des frontières, et l’impunité pour celles-ci, que nous nous battons pour que que justice soit rendue pour la mort de Blessing.  

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voir L'intégralité de l'enquête de border forensics
lire l'article de médiapart

Extrait de l'enquête de Border Forensics

Nos recherches démontrent que 87 personnes sont mortes en traversant les frontières alpines depuis 2015, période à partir de la quelle les États alpins ont fermé leurs frontières internes à l’espace Schengen. Nous notons également que la frontière franco-italienne est la plus mortifère de l’espace alpin, avec 46 décès identifiés. Par ailleurs, nous montrons que la mise en danger des personnes en migration se mesure également dans un grand nombre de pathologies recensées et liées à la traversée de la frontière. Enfin, nos recherches montrent que dans le Briançonnais les pratiques de violation de droits et de mise en danger par les forces de l’ordre (courses-poursuites, violences physiques et verbales au poste-frontière de Montgenèvre) étaient particulièrement récurrentes dans les mois et semaines qui ont précédé et suivi la mort de Blessing. Notre analyse des pratiques de contrôle et de leurs effets indique que la mort de Blessing n’est pas un événement isolé, mais le résultat d’une conjoncture de décisions politiques et de pratiques policières qui mettent en danger les personnes en migration venues des pays du « Sud global » dans leur traversée des frontières alpines.

Lorsqu’en mai 2018 Blessing a décidé de rejoindre la France depuis l’Italie, devant elle s’étendaient les Alpes, un massif montagneux érigé en frontière.
Les Alpes se situent à l’intérieur de l’espace Schengen, ce territoire dont la libre-circulation est un principe fondateur. Or, comme l’indique Sara Casella-Colombeau, l’espace de libre circulation mis en place sur le territoire européen « n’a pas empêché le maintien de mécanismes de contrôle aux frontières nationales internes ».



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Dans le contexte d’un mouvement migratoire important en 2015, les États européens, et en particulier ceux limitrophes de l’Italie (Autriche2, Suisse et France), ont rétabli les contrôles systématiques à leurs frontières. On observe ainsi, dès 2016, une fermeture progressive des « passages alpins » pour les personnes en provenance du « Sud Global » qui, comme Blessing venant du Nigeria, n’ont pas accès à des visas pour entrer et séjourner sur les territoires de l’Union européenne (UE).

Le long des frontières extérieures et intérieures de l’UE, de plus en plus de violations des droits fondamentaux des personnes en migration sont alors signalées. Face au risque d’être refoulé·es, les exilé·es sont contraint·es de contourner les postes-frontière et d’emprunter d’autres chemins, plus dangereux.
Notre recherche montre que cette fermeture a entraîné une multiplication des accidents et des décès de personnes en migration lorsqu’elles tentent de traverser des frontières alpines : 87 personnes ont perdu la vie ainsi depuis 2015. C’est à la frontière franco-italienne qu’est comptabilisé le plus grand nombre de décès, avec 46 cas répertoriés depuis 2015.
Ce chiffre important s’explique par la conjonction d’un nombre accru de traversées de cette frontière avec des politiques particulièrement restrictives instituées par la France. En effet, le 22 octobre 2015 la France rétablit « temporairement » les contrôles fixes à ses frontières en plus de la zone de contrôle mobile de 20 kilomètres prévue dans le Code frontières Schengen. Ce mécanisme sera renouvelé avec la proclamation de l’état d’urgence suite aux attentats de novembre 2015, et est encore en vigueur aujourd’hui3. Le 30 octobre 2017 une nouvelle loi ajoute une zone de 10 kilomètres autour de chaque poste-frontière et gares internationales où la police peut procéder à des contrôles d’identité.

« Pas encore de mort·es, mais cela viendra, Monsieur le Président »

À partir de 2017, de plus en plus d’exilé·es tentent de franchir la frontière par les Hautes-Alpes, depuis la Vallée de Suse. Dès juin 2017, le Ministère de l’Intérieur envoie des renforts de gendarmerie mobile et de l’armée en appui à la police aux frontières, pour renforcer les contrôles migratoires. Cela n’a pour autant pas découragé les personnes à la recherche d’un refuge de tenter de rejoindre la France par ce passage, comme le démontre le graphique des arrivées au Refuge Solidaire de Briançon.

Durant cette période, les associations de défense des droits des étrangèr·es présentes sur place ont non seulement constaté une recrudescence du nombre de personnes refoulées vers l’Italie, mais également une augmentation des pratiques policières mettant en danger les exilé·es5. Ainsi, le 19 août 2017, deux jeunes hommes font une chute de 40 mètres dans un ravin en s’enfuyant à la vue des gendarmes, cachés dans un tunnel. L’un d’eux en reste blessé à vie. Le passage de la frontière marque également les corps de manière non-létale, comme le montre l’analyse des données récoltées par les permanences médicales du Briançonnais (voir encadré).

Poste-frontière de Montgenèvre, mars 2021.
En décembre 2017, le Collectif Citoyen de Névache avait déjà alerté du danger de mort encouru par les exilé·es dans le Briançonnais, dans une lettre ouverte adressée au président de la République française, Emmanuel Macron :
« Au cours du mois de décembre, nous avons dû, à six reprises au moins, faire appel au ‘Secours en Montagne’ pour […] éviter la mort [de migrants], non sans éviter gelures et traumatisme divers. Pas encore de morts reconnus, mais cela viendra, Monsieur le Président. »6La mort de Blessing, seulement quelques mois plus tard, donnera ainsi raison aux avertissements de la lettre au Président Macron.
Lettre ouverte du Collectif Citoyen de Névache adressée au président de la République française, Emmanuel Macron. Décembre 2017.

Au-delà des mort·es, l’impact de la frontière sur la santé des personnes qui la franchissent


À partir des données récoltées dans le cadre d’une thèse en médecine soutenue par Chloé Lecarpentier en 20197, nous avons produit des statistiques montrant les effets de la traversée de la frontière sur la santé des personnes qui la franchissent.

Les données portent sur une période de 19 mois, allant de mai 2017 à novembre 2018. Sur les 1637 personnes qui ont été examinées par un médecin à l’hôpital de Briançon ou à la cellule médicale du Refuge Solidaire après avoir traversé la frontière, 385 pathologies (23,5 %) peuvent être attribuées au passage de la frontière lui-même (pathologies liées au froid et traumatismes).

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Type de pathologies recensées et estimation du temps de guérison. Données récoltées dans les permanences médicales de Briançon (Hôpital de Briançon et cellule médicale du Refuge Solidaire, mai 2017-novembre 2018) par Chloé Lecarpentier, codées par Cristina Del Biaggio et Agnès Peltier.


Nous avons également, à partir des mêmes données, essayé d’apprécier la gravité des blessures et douleurs musculaires, en évaluant le temps de guérison probable. Les résultats montrent que, sur 301 cas, pour 245 d’entre eux une guérison en quelques semaines semble probable. Dans 11 cas le temps de guérison est estimé à quelques mois, et pour 6 d’entre eux des séquelles à vie sont à prévoir. Pour 39 cas, soit 13 %, il n’a pas été possible d’émettre des hypothèses quant au temps de guérison.

Ainsi il n'est guère question ici de fatalité, ces morts sont les conséquences d'une politique qui se résume à un traitement policier de la situation entrainant tous ces drames humains.

Comment vous dire ? So sorry
Texte d'hommage à Blessing Matthew par Monique Huot-Marchand

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Veillée funèbre en hommage à Blessing Matthew, le 16 mai 2018, au pont de La Vachette. © Philippe Perrin
A vous les sœurs de Blessing, à vous tous les membres de sa famille et tous ses amis qui avez perdu le sourire de Blessing, comment vous dire notre tristesse, notre désarroi, notre colère de savoir que c’est dans notre pays, dans nos montagnes que Blessing s’est perdue à jamais ? 
Comment vous dire combien chacun d’entre nous voudrait s’associer profondément à votre chagrin de l’avoir perdue si jeune, en plein espoir d’une vie meilleure ?

Mais nous avons si honte des sombres événements qui surgissent dans nos montagnes depuis de nombreux mois, que nous osons à peine vous adresser ces quelques mots. Certains d’entre nous sillonnent les montagnes pour tenter de vous protéger contre ces drames nocturnes, d’autres vous accueillent dans les refuges solidaires ou dans leurs maisons, et vous accompagnent dans vos longs et douloureux périples, parfois à leurs risques et périls. 

Mais comment vous dire notre impuissance à permettre que vous soyez toujours accueillis dans le respect et la dignité, malgré toute notre bonne volonté ?
 
Nous ne connaissions pas Blessing mais chacun de nous peut se reconnaître en elle, qui aspirait simplement à construire sa vie. Comment vous dire que nous saluons le courage qu’il lui a fallu, ainsi qu’à vous tous, pour tout quitter et arriver jusqu’à nous, dans l’espoir d’un possible que vous ne trouvez plus chez vous ?  La mort de Blessing, nous la portons tous en nous, non seulement comme un drame personnel, mais aussi comme un échec de notre France soi-disant des droits de l'homme, de notre Europe qui ferme ses portes. Comment vous dire que nous ne voulons pas que sa mort soit vaine, que nous nous battrons pour qu'elle ne tombe pas dans l'oubli, et pour que les lois changent ou soient, tout simplement, appliquées ?
 
Comment vous dire que chacune des fleurs, chacune des bougies que nous allumons ce soir pour Blessing, est un désir de s’associer à votre peine, un chuchotement de réconfort à votre oreille ?
Comment vous dire que jamais plus nous ne pourrons regarder les belles rivières de nos vallées : La Clarée, la Durance, sans penser à Blessing, à vous tous, au combat de solidarité qui est le nôtre ?
 
Puisse Blessing nous donner la force de ne jamais baisser les bras.
Que la terre lui soit légère.
Rest in peace.

voir la vidéo d'hommage à blessing
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