© Juliette Pascal
Bienvenue sur la page des actualités de l'autre côté des montagnes de février 2022.
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A Paris le 6 février 2022
CommemorAction, Place du Palais Royal
A Paris, le 6 février 2022. CommemorAction, place du Palais Royal, devant l’entrée du Conseil d’Etat, haut lieu de la justice administrative française. C’est le réceptacle final des contestations des bases de rejet des demandes légitimes et des accusations illégitimes des migrants et des solidaires, tout un symbole. Deux à trois cents personnes dans le froid sous la pluie et le vent, en majorité des éxilé.e.s.
Fanfare et chants de dénonciation de la répression meurtrière. Témoignages poignants d’itinéraires de personnes venues d’Afghanistan, d’Iran, de Somalie ou du Mali, portraits de compagnons et d’enfants qui ont perdu la vie dans ces tragiques périples. Très émouvant poèmes qui, en termes très poignants, décrivent l’horreur et la folie humaine, la fin tragique, la mort dans les vagues de la Méditerranée. Un hommage à Blessing Matthew est rendu par des membres de Tous Migrants.
Solidarité et tristesse, révolte contre l’injustice étaient au rendez-vous.
Campagne nationale d'affichage contre le harcèlement des personnes exilées
© Fiora Garenzi
Afin de dénoncer la répression contre les personnes exilées et alerter sur la situation un collectif de personnes solidaires a lancé une campagne d'affichage pour que chaque citoyen et citoyenne prenne connaissance des méthodes alarmantes employées par l’État.
Jeudi 10 février au matin, à Paris, Calais, Briançon, Menton, au Pays Basque, à Rennes, à Strasbourg et dans plus de 50 villes et villages de France, des affiches de sensibilisation ont été collées par plus de 300 personnes.
Images en noir et blanc et textes sur fond rouge, ces affiches nous interpellent : comment peut-on continuer à pratiquer le contrôle au faciès, les refoulements illégaux, le non-accueil des mineurs isolés, les expulsions, le vol de biens personnels? Comment peut-on continuer à compter les mort.es aux frontières?
Sur affiche un QR code est apposé et renvoie vers un dossier dans lequel les citoyennes et citoyens peuvent prendre connaissance de la campagne, se l'approprier et la relayer.
Jeudi 10 février au matin, à Paris, Calais, Briançon, Menton, au Pays Basque, à Rennes, à Strasbourg et dans plus de 50 villes et villages de France, des affiches de sensibilisation ont été collées par plus de 300 personnes.
Images en noir et blanc et textes sur fond rouge, ces affiches nous interpellent : comment peut-on continuer à pratiquer le contrôle au faciès, les refoulements illégaux, le non-accueil des mineurs isolés, les expulsions, le vol de biens personnels? Comment peut-on continuer à compter les mort.es aux frontières?
Sur affiche un QR code est apposé et renvoie vers un dossier dans lequel les citoyennes et citoyens peuvent prendre connaissance de la campagne, se l'approprier et la relayer.
"Une nouvelle chasse aux sorcières" contre les associations..
L'enquête de l'Observatoire des Libertés
Dans une enquête inédite, des chercheurs associés à l'Observatoire des Libertés Associatives, analysent les dérives de la lutte contre l'islamisme, passée de l'antiterrorisme à l'entrave politique et financière contre des associations auxquelles participent des personnes musulmanes.
"Une chasse aux sorcières" qui risque de s'avérer contre-productive et liberticide.
L'Observatoire des Libertés Associatives, réunissant des chercheurs en sciences sociales et des responsables associatifs, analyse la répression des associations dans le cadre de la lutte contre l'islamisme à travers des cas de sanctions abusives entre 2016 et 2021. Cette enquête montre l’absence quasi-systématique de fondements juridiques ou factuels aux sanctions étudiées, qui vont de l'interdiction d'accès aux équipements publics jusqu'au retrait de subventions et à la dissolution.
En pénalisant des associations aux pratiques légales au regard du droit en vigueur, et parfois sur des accusations aux bases factuelles incertaines, ces entraves s'avèrent dangereuses et contre-productives pour lutter contre l'islamisme et les phénomènes terroristes parce qu'elles contribuent à approfondir la marginalisation civique de nos concitoyens musulmans par l'affaiblissement ou la disparition d'associations.
La loi confortant le respect des principes de la République, dite « loi séparatisme », et notamment le Contrat d'engagement républicain qu'elle impose désormais à toutes les associations demandant un agrément ou un financement, risque de renforcer démesurément les prérogatives de contrôle et de sanctions des pouvoirs publics sur le monde associatif dans un contexte d'instrumentalisation politique des principes républicains.
"Une chasse aux sorcières" qui risque de s'avérer contre-productive et liberticide.
L'Observatoire des Libertés Associatives, réunissant des chercheurs en sciences sociales et des responsables associatifs, analyse la répression des associations dans le cadre de la lutte contre l'islamisme à travers des cas de sanctions abusives entre 2016 et 2021. Cette enquête montre l’absence quasi-systématique de fondements juridiques ou factuels aux sanctions étudiées, qui vont de l'interdiction d'accès aux équipements publics jusqu'au retrait de subventions et à la dissolution.
En pénalisant des associations aux pratiques légales au regard du droit en vigueur, et parfois sur des accusations aux bases factuelles incertaines, ces entraves s'avèrent dangereuses et contre-productives pour lutter contre l'islamisme et les phénomènes terroristes parce qu'elles contribuent à approfondir la marginalisation civique de nos concitoyens musulmans par l'affaiblissement ou la disparition d'associations.
La loi confortant le respect des principes de la République, dite « loi séparatisme », et notamment le Contrat d'engagement républicain qu'elle impose désormais à toutes les associations demandant un agrément ou un financement, risque de renforcer démesurément les prérogatives de contrôle et de sanctions des pouvoirs publics sur le monde associatif dans un contexte d'instrumentalisation politique des principes républicains.