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Chez Roger : appel à don et à rassemblement
Message de Chez Roger, le lieu autogéré d'accueil d'urgence des exilés à Gap
Mobilisation
Le procès de "Chez Roger" se tiendra au tribunal de Gap ce mardi 3 novembre a 10h30. Malgré le confinement, le rassemblement est maintenu. C'est maintenant ou jamais que l'ont doit être solidaire et en profiter pour ne pas tout accepter à l'aveugle.
RDV à 9h30 Chez Roger (3 bis cours du Vieux Moulin) pour un convoi jusqu'au tribunal tous ensemble ou à 10h30 au tribunal. Sur place: vente de jus de pomme chaud, petit déjeuner. A mardi !
Dons alimentaires
Il y a un grand besoin en nourriture chez Roger : riz / sardines / œuf / huile / poulet / bouillons cube / oignons / semoule / sauce tomate / savon / sac poubelles. Merci d'amener les denrées alimentaires directement chez Roger au 3bis cours du Vieux Moulin.
Pour nous contacter : 07 68 65 32 13 / [email protected]
Mobilisation
Le procès de "Chez Roger" se tiendra au tribunal de Gap ce mardi 3 novembre a 10h30. Malgré le confinement, le rassemblement est maintenu. C'est maintenant ou jamais que l'ont doit être solidaire et en profiter pour ne pas tout accepter à l'aveugle.
RDV à 9h30 Chez Roger (3 bis cours du Vieux Moulin) pour un convoi jusqu'au tribunal tous ensemble ou à 10h30 au tribunal. Sur place: vente de jus de pomme chaud, petit déjeuner. A mardi !
Dons alimentaires
Il y a un grand besoin en nourriture chez Roger : riz / sardines / œuf / huile / poulet / bouillons cube / oignons / semoule / sauce tomate / savon / sac poubelles. Merci d'amener les denrées alimentaires directement chez Roger au 3bis cours du Vieux Moulin.
Pour nous contacter : 07 68 65 32 13 / [email protected]
Refuge solidaire de Briançon : une mobilisation fructueuse
MERCI !
Vous avez été près de 40 000 à signer la pétition « Pour que le Briançonnais reste un territoire solidaire avec les exilés » et nous vous en remercions vivement.
Grâce à chacune de vos voix, devant cette mobilisation massive, le maire de Briançon et président de la communauté de communes du Briançonnais est revenu sur sa décision de faire évacuer le Refuge Solidaire au 28 octobre 2020.
Suite à la création d’une commission composée d’élus et de représentants du Refuge, il s’est engagé par écrit à renoncer à toute expulsion avant six mois et a fait remplir la cuve à fioul de la chaudière. Les locaux continueront donc d’accueillir des exilés tout l’hiver.
C’est une première victoire de la mobilisation !
En vue du printemps, des solutions de repli pérennes, avec l’aide d’ONG et de partenaires, sont à l’étude.
Le local maraudes - où est entreposé le matériel de secours en montagne aux exilés franchissant la frontière - reste quant à lui toujours menacé de fermeture en décembre 2020. Tous Migrants et Médecins du Monde viennent d’adresser au maire de Briançon un courrier commun demandant le maintien de ce lieu.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des futures avancées et des actions à venir sur le thème « Briançon Ville Refuge », avec en projet une grande fête de l’hospitalité.
Merci encore pour votre précieux soutien.
Vous avez été près de 40 000 à signer la pétition « Pour que le Briançonnais reste un territoire solidaire avec les exilés » et nous vous en remercions vivement.
Grâce à chacune de vos voix, devant cette mobilisation massive, le maire de Briançon et président de la communauté de communes du Briançonnais est revenu sur sa décision de faire évacuer le Refuge Solidaire au 28 octobre 2020.
Suite à la création d’une commission composée d’élus et de représentants du Refuge, il s’est engagé par écrit à renoncer à toute expulsion avant six mois et a fait remplir la cuve à fioul de la chaudière. Les locaux continueront donc d’accueillir des exilés tout l’hiver.
C’est une première victoire de la mobilisation !
En vue du printemps, des solutions de repli pérennes, avec l’aide d’ONG et de partenaires, sont à l’étude.
Le local maraudes - où est entreposé le matériel de secours en montagne aux exilés franchissant la frontière - reste quant à lui toujours menacé de fermeture en décembre 2020. Tous Migrants et Médecins du Monde viennent d’adresser au maire de Briançon un courrier commun demandant le maintien de ce lieu.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des futures avancées et des actions à venir sur le thème « Briançon Ville Refuge », avec en projet une grande fête de l’hospitalité.
Merci encore pour votre précieux soutien.
Aujourd'hui, procès en appel de Génération Identitaire
Le 21 avril 2018, une centaine de membres de Génération Identitaire organisait une opération de blocage de la frontière franco- italienne, au col de l’Echelle, « pour veiller à ce qu’aucun clandestin ne puisse rentrer en France ». Les forces de l’ordre n’avaient alors pas inquiété les militants d’extrême-droite.
Le 11 juillet 2019, le tribunal correctionnel de Gap condamnait 3 militants de Génération Identitaire pour le chef "d'activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l'esprit du public une confusion avec l'exercice d'une fonction publique" (article 433-13 du code pénal, prévoyant notamment les peines maximales d'un an d'emprisonnement et 15 000 euros d’amende).
Alors qu’aujourd’hui se déroule le procès en appel de Génération Identitaire, Tous Migrants, partie civile, tient à dénoncer les limites de ce procès édulcoré :
A Briançon, l’hiver s’est installé précocement et les conditions en montagne sont extrêmement rigoureuses. Les exilés qui tentent le passage de la frontière au péril de leur vie sont le plus souvent refoulés en Italie au mépris de leurs droits fondamentaux. Sous la pression des militants et des solidaires, le maire et président de la communauté de Communes du Briançonnais a renoncé à expulser le Refuge Solidaire qui accueille les exilés après le passage de la frontière ce 28 octobre comme il l’avait annoncé. Un répit est accordé aux exilés et aux personnes qui les aident.
Cependant, ces derniers jours, nous constatons un renforcement de la présence policière, une reprise de pratiques de traque et une intimidation accrue des solidaires, alors que la France vient de prolonger à nouveau le contrôle aux frontières internes du pays (arrêté du 6/10/2020).
Jeudi 7 octobre, un important dispositif policier a été déployé dans la gare de Briançon et a raflé 20 personnes qui prenaient le train pour Paris. A l’issue de leur enfermement d’une vingtaine d’heures dans des conditions indignes, 9 d’entre elles se sont vues délivrer une obligation de quitter le territoire assortie d’une interdiction de retour d’un an dans l’espace Schengen.
Lors d’une action d’observation au poste frontière, les 15 et 16 octobre, nous avons comptabilisé 10 personnes refoulées en Italie.
Le vendredi 16 octobre, le véhicule de Médecins du Monde, chargé d’assurer la mise à l’abri des personnes qui viennent de passer la frontière, a été suivi par des voitures de police et de gendarmerie, parfois tous feux éteints, entravant ainsi l’action de prise en charge par les maraudeurs. Deux personnes ont passé la nuit dehors par des températures négatives.
Nous dénonçons inlassablement ces contrôles aux frontières, totalement inefficaces au regard de leurs objectifs, qui bafouent les droits fondamentaux des personnes exilées et mettent leur vie en danger. Nous condamnons la criminalisation des personnes en migration et des solidaires qui leur portent assistance.
Le 11 juillet 2019, le tribunal correctionnel de Gap condamnait 3 militants de Génération Identitaire pour le chef "d'activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l'esprit du public une confusion avec l'exercice d'une fonction publique" (article 433-13 du code pénal, prévoyant notamment les peines maximales d'un an d'emprisonnement et 15 000 euros d’amende).
Alors qu’aujourd’hui se déroule le procès en appel de Génération Identitaire, Tous Migrants, partie civile, tient à dénoncer les limites de ce procès édulcoré :
- Un seul chef d’inculpation a été retenu par le Tribunal alors que Génération Identitaire revendique la traque aux personnes migrantes en mettant en danger leur vie, incite à la haine raciale et à la violence et entretient la confusion avec l’exercice d’une fonction publique.
- Dans le même temps, la date du procès en appel des 3+4 solidaires, condamnés pour avoir dénoncé pacifiquement les actions de Génération Identitaire et affirmé leur solidarité avec les exilés n’est toujours pas fixée.
A Briançon, l’hiver s’est installé précocement et les conditions en montagne sont extrêmement rigoureuses. Les exilés qui tentent le passage de la frontière au péril de leur vie sont le plus souvent refoulés en Italie au mépris de leurs droits fondamentaux. Sous la pression des militants et des solidaires, le maire et président de la communauté de Communes du Briançonnais a renoncé à expulser le Refuge Solidaire qui accueille les exilés après le passage de la frontière ce 28 octobre comme il l’avait annoncé. Un répit est accordé aux exilés et aux personnes qui les aident.
Cependant, ces derniers jours, nous constatons un renforcement de la présence policière, une reprise de pratiques de traque et une intimidation accrue des solidaires, alors que la France vient de prolonger à nouveau le contrôle aux frontières internes du pays (arrêté du 6/10/2020).
Jeudi 7 octobre, un important dispositif policier a été déployé dans la gare de Briançon et a raflé 20 personnes qui prenaient le train pour Paris. A l’issue de leur enfermement d’une vingtaine d’heures dans des conditions indignes, 9 d’entre elles se sont vues délivrer une obligation de quitter le territoire assortie d’une interdiction de retour d’un an dans l’espace Schengen.
Lors d’une action d’observation au poste frontière, les 15 et 16 octobre, nous avons comptabilisé 10 personnes refoulées en Italie.
Le vendredi 16 octobre, le véhicule de Médecins du Monde, chargé d’assurer la mise à l’abri des personnes qui viennent de passer la frontière, a été suivi par des voitures de police et de gendarmerie, parfois tous feux éteints, entravant ainsi l’action de prise en charge par les maraudeurs. Deux personnes ont passé la nuit dehors par des températures négatives.
Nous dénonçons inlassablement ces contrôles aux frontières, totalement inefficaces au regard de leurs objectifs, qui bafouent les droits fondamentaux des personnes exilées et mettent leur vie en danger. Nous condamnons la criminalisation des personnes en migration et des solidaires qui leur portent assistance.